• durée : ~1h30
  • type de lieu : Adaptable
  • jauge : 300 personnes
  • genre : installation – performance

Qu’est ce qu’il y a juste après ?

Depuis 2015, KMK poursuit une recherche artistique sur le rapport au temps, construite autour de l’attente. Ce projet, amorcé lors de résidences d’implantation et de recherche, a pris la forme d’une installation-performance : « Qu’est-ce qu’il y a juste après ? », aujourd’hui diffusable, mais qui peut aussi faire l’objet d’un travail de contextualisation.

L’attente

Dans notre monde focalisé sur la vitesse, où l’on craint toujours de perdre son temps, nous vivons finalement un temps morcelé où notre quotidien est tissé d’une succession d’attentes. Nous attendons à l’arrêt de bus, à la gare, à l’hôpital, à la préfecture, à Pôle emploi, sur une place, dans un café, un jardin public... Nous attendons au milieu d’autres qui attendent.

Nous invitons à considérer autrement ces temps d’attente qu’on croit perdus. Réaliser que le monde et les autres autour de nous deviennent « spectacle ». Observer parallèlement comment s’agitent nos pensées, ce qu’il se passe dans notre corps. C’est une incitation à habiter pleinement les moments d’attente et retrouver une continuité dans la perception du temps.

La file d’attente, Nangis
salle d’attente
À l’accueil

Une installation performance

C’est un voyage individuel sur un échiquier du temps collectif. Le public est parti prenante de ce spectacle–expérience dans une alternance d’états d’attente et d’observation. Nous partons d’une mise en perspective quotidienne de l’attente pour glisser petit à petit vers un questionnement plus métaphysique.

Le dispositif est en deux parties articulées autour du vestiaire du temps dans lequel on confie sa montre et son téléphone. La première met en scène des salles d’attente collectives et la seconde un plongeon hors du temps, dans nos paysages intérieurs. Le dispositif propose une trame sonore et visuelle, dans laquelle surgit l’aléatoire de présences humaines sous forme de performances. Les installations coexistent, certaines en continu, d’autres en ponctuation, pendant six heures. Le temps de parcours des spectateurs à l’intérieur de l’installation est libre.

Dix « aiguilleurs » habitent l’installation. Des danseurs circulent librement et tissent des relations avec le public. Leurs postures discrètes et anodines glissent par moment vers une attente dansée, sublimée. Une bande son immersive accompagne le public d’une manière cinématographique. Selon les espaces traversés, une même nappe sonore est rythmée par des motifs musicaux et des paroles qui jouent sur les émotions de l’attente. Des bribes de pensées qui pourraient être celles des personnes côtoyées ou les nôtres y surgissent.

Année de création étape #1 : 2016 – étape #2 : 2019

Équipe de création :
Mise en scène : Véronique Pény
Scénographie : Abigaël Lordon
Construction : Arnaud Rincy
Création sonore : Simon Paris
Photographie : François Serveau
Création vidéo : Gwenaël Mulsant
Danse : Cybèle Calvat, Florence Deretz, Armelle Devigon, Gloria Aras, Fredéric Etcheverry
Admistration : Isabelle Rabache
Direction technique : Marie Maguet
Équipe technique : Guillaume Patissier, Barthélémy Antoine-Loeff
Danseurs additionnels : Gerry Quévreux, Yves Mwanba, Fernando Cabral
Soutien à la création : DGCA, DRAC Île-de-France, Région Île-de-France, Conseil Départemental 77, Médiathèque départementale 77, ville de Nangis,
ville de Paris - Mairie du 13e, Coopérative De Rue De Cirque.